De mon temps…

22 Sep 2010

Trouvé chez Fulghum, que j’aime toujours autant…

« Democracy destroys itself because it abuses its right to freedom and equality. Because it teaches its citizens to consider audacity as a right, lawlessness as a freedom, abrasive speech as equality, and anarchy as progress. »

An observation made by Isocrates, the Greek rhetorician, 436-338 B.C.
About democracy practiced in Athens – in the 5th Century B.C. when it was at the height of its fame and fortunes.

On a beau le savoir, ça fait peur!

Hilarant! Pince sans rire et méthodique, tout ce qu’on aime!

Regardez ça, si ça ne fait pas envie? Simplement, il faut penser à la technologie pour éliminer la vapeur d’eau :-)

Article sympa sur une idée simple et plaisante : cet été, la solidarité, c’est d’aller en vacances en Grèce!
On y travaille…

C’est ici et c’est très joli; mais le côté « hamster » est peut-être un peu gênant?

Joli moment à ma fenêtre; lumière oblique, brillante, presqu’horizontale, sur le mur blanc et le toit gris mats; on imagine ces à-plats francs si « Hopper » sur une toile; l’appartement de l’autre côté du boulevard –vide puis à vendre puis vendu mais toujours vide– renvoie une image jusqu’à la caricature : la découpe des fenêtres, rectangle de lumière sur un pan de mur, un chambranle de porte; le mystère simple d’un appartement sans aucune présence humaine –et même ici sans aucun meuble.

Idée idiote? A chaque fois que je rencontre une femme en niqab (peu fréquent mais il y en a une près de chez moi) mettre un loup sur mon visage, pour voir.

Djian dans Libé

11 Fév 2010

Interview de Philippe Djian dans Libération ce matin:

« Mes parents ni lisaient pas. Il y avait chez nous une étagère, il n’était pas envisagé d’en avoir une deuxième. Quand un livre entrait dans la maison, on en enlevait un. »

!!!

C’est ici, dans Wired, et ça fait drôle…
En gros, les pauvres polluent avec leurs feux de bois de primitifs, et il « suffirait » de leur payer des fourneaux propres pour diminuer le réchauffement de la planète… (et éviter aux riches de renoncer à leurs 4×4 à air conditionné? L’auteur ne le dit pas).

Europe et métro?

15 Sep 2009

De mon fils aîné, pensant à un voyage autour de l’Europe par Interrail :

Regarder la carte de l’Europe comme on regarde un plan de métro…

Hmmm :-)

Omphalopsyque [fr]

19 Août 2009

Synonyme d’hésychiaste : nom d’une secte de l’Église d’Orient, née au XIIe siècle dans les monastères du mont Athos, et où l’on enseignait, d’après l’abbé Siméon, que, pour s’élever à la science des choses divines, il faut se recueillir dans la solitude, incliner la tête sur la poitrine et regarder attentivement son nombril ; que là sont concentrées toutes les forces de l’âme, que d’abord on n’y trouve que ténèbres, mais que peu à peu la lumière naît, éclate et rayonne. (Via abc dico Via Alexandre Vialatte)

C’est grave, Docteur?
ecran cybook2
OK ça fait peur…

Je suis en train de re-travailler des livres pris sur Gallica, pour les rendre lisibles sur les liseuses existantes (CyBook, Sony505 etc.) en passant du .txt aux formats e-books (MOBI, ePub, .pdf etc.). Gros boulot.

C’est un scan assez brut que livre ladite Gallica, et qui donne des moments réellement poétiques :

Le Baron éperdu la posa sur un fauteuil et, s’agenouillant devant elle, lui prit les mains qu’elle lui abandonnait, implorant son pardon, s’excusant sur une fougue de jeunesse, sur un moment de vertige dont il se repentait et qu’il expierait par la soumission la plus parfaite:
« Vous m’avez fait bien mal, dit enfin Isabelle avec
downloadModeText.com.vue 22 downloadModeText.com.sur 391

Et alors! C’est pas beau ça? :-)))

03 Mai 2009

Toujours dans Les Dieux ont soif, d’Anatole France, parlant des juges du Tribunal révolutionnaire :

Surtout n’essayez pas d’émouvoir les juges, les jurés, un Gamelin. Ce ne sont pas des hommes, ce sont des choses: on ne s’explique pas avec les choses.

(c’est moi qui souligne)

Henry sentait qu’il ne serait peut-être pas au-dessus de ses forces de ne plus aimer madame de Rochemaure; mais il lui déplaisait qu’elle ne le distinguât plus.

Anatole France, Les Dieux ont soif

« il ne serait peut-être pas au-dessus de ses forces de ne plus aimer madame de R« : c’est pas beau ça?

Exercice d’hygiène

02 Avr 2009

  1. Il faut sérieusement considérer l’idée très importante que généralement les adverbes obscurcissent beaucoup le discours…
  2. Il faut sérieusement considérer l’idée très importante que généralement les adverbes obscurcissent beaucoup le discours…
  3. Il faut considérer l’idée importante que les adverbes obscurcissent le discours…
  4. Les adverbes obscurcissent le discours…

Chez Fulghum, toujours aussi goûteux, un recadrage qui me fait rire :

Vegas. The official motto of the tourist bureau is “What happens in Las Vegas stays in Las Vegas.” Really? […] It may simply be an honest acknowledgement that if you take your wallet there, most of its contents will not go home with you.

Pas mal ;-)

Depuis que j’ai une liseuse (CyBook de Bookeen), je fréquente assidûment un forum de discussion spécialisé autour des sujets de la lecture électronique.

Un des fils de discussion (en français) démarre sur la question à 100 euros : avenir de la (petite?) librairie de quartier…; ça m’a inspiré quelques réflexions (qui se prolongeront peut-être).
[Disclosure: je lis au moins 300 bouquins par an: beaucoup de ‘nonfiction’ (sciences humaines ou management), SF et polars; 90% de ce que je lis est en anglais]

I Quand on parle de librairie, on parle de plusieurs choses différentes:

  1. un magasin où je vais acheter parce que c’est là (seulement) que se trouve ce que je veux: pour un bouquin papier il ya maintenant la FNAC et Amazon , et d’autres… A la librairie je ne trouve pas d’e-books. Quand je me rends au magasin, je sais probablement ce que je veux.
  2. une sorte de bibliothèque où je vais voir: flâner, rechercher, compulser, discuter. Les libraires qui font leur boulot aident/ orientent les choix, donnent envie. Quand je vais “à la bibliothèque”, je ne sais pas nécessairement ce que je veux, je ne vais pas nécessairement acheter, mais je cherche plutôt un accès aux éléments de ma décison/ mon choix.

Les libraires ont un rôle essentiel de savoir, de connaissance de leur fonds, de l’actualité dans leur domaine, d’écoute du client… [cf. ce vendeur génial du rayon sciences humaines de la FNAC Montparnasse dans les années 80, qui vous trouvait le bouquin que vous recherchiez à partir de 3 mots-clés –erronés– et une vague hypothèse sur l’auteur…je le regrette beaucoup, ce type !]

II Quand on parle de livre, on parle de quoi?

  1. un « outil » (de lecture): je pars pour un voyage de 400 km en train…je veux découvrir/creuser tel savoir, telle technique…j’ai envie d’évasion, de me faire plaisir…
  2. un contenu, des informations: le texte, qui peut se réduire ultimement à des bits/digits sur un écran,
  3. un objet physique: généralement en papier, avec différents “niveaux” de qualité (livre de poche, Pleïade); que je peux offrir à quelqu’un; qui “s’oppose” à la liseuse (e-book reader) ;

III Quand je pense à mes lectures, je pense à quoi?

  1. à ma bibliothèque: très bien fournie en bouquins de toutes sortes (poches, brochès, reliés, Pléïade, livres anciens…) et de toutes matières (littératures, poésie, techniques diverses, sciences humaines, SF, polars…)
  2. à comment j’ai acquis mes goûts/ certains de mes bouquins: par ma famille, par héritage, à l’école, à la fac (Acheter Lévi-Strauss à l’occasion d’une UV d’ethno, il y a pire!),
  3. à ce que j’ai envie de transmettre à mes enfants: pas de plus grand bonheur pour moi des les voir tous les trois piocher dans ma bibliothèque sans rien me demander, ou bien demander conseil, et entendre “Ouah, Borgès, ça l’fait!” ou bien “K.Dick, c’est trop de la balle!”ou « Léo Malet c’est top! »…et me dire qu’un jour ils se partageront ces bouquins qui auront une nouvelle vie chez eux…
  4. à comment j’ai découvert les plus belles lectures que j’ai faites:
    –en piquant dans la bibliothèque de mes parents (j’ai été gardien de nuit, dans mon jeune âge; “A l’est d’Eden en deux nuits, “Docteur Faustus” en trois…);
    –par l’école et un prof de français plutôt malin;
    –par le bouquiniste de la rue du Commerce (tout Raymond Chandler en Série Noire à quelques balles; il me les reprenait à 50% du prix et j’en rachetais d’autres),
    –par des conseils de copains divers, en espionnant systématiquement la bibliothèque des gens chez qui je vais (les disques aussi!);
    –en picorant dans les livres que lisent mes proches (une belle soeur aux goûts très sûrs…); en lisant les critiques…

IV La librairie de quartier est (était?) une réponse –datée– à une question qui a changé!

  1. on a accès aux livres différemment : ça a commencé par la FNAC, il y a… longtemps (AH! la FNAC Sébastopol!) : et je suis client chez Amazon.com depuis 1996 ; Ma vie de lecteur a changé à ce moment là.
  2. on a accès au contenu du livre différemment (extraits, e-books); ça fait combien de temps que je n’ai pas été en bibliothèque? 30 ans?
  3. le statut de la lecture a sans doute changé (ça serait trop long…)

V La question devient:

  1. comment ai-je accès à ce que je veux lire? Mais d’abord:
  2. pourquoi je lis ce que je lis? Comment j’en viens à (vouloir) accéder à tel livre, précisément?
  3. et qu’est-ce qui fait que je décide d’acheter; et –maintenant– sous quelle forme : papier ou e-book ?

VI Et maintenant je reviens à la question de départ (désolé si j’ai été ‘un peu’ long ;-) ) :

  1. que peut ma librairie de quartier pour moi ?
  2. ou bien : quel intérêt (en plus de l’intérêt de principe, militant) aurais-je à avoir recours à ses services ?
  3. question créative : à quoi d’autre (de nouveau) pourraient servir les caractéristiques actuelles d’une (petite?) librairie de quartier? (à suivre) (peut-être).

… faire découvrir Borgès à son fils…

Je me suis offert une liseuse (e-book reader en jargon natif), le CyBook de Bookeen.

Il s’agit d’un lecteur de livres électroniques, utilisant une nouvelle technologie « d’encre électronique » (e-ink), avec un écran de 6 pouces en N&B.

  1. Déballage et mise marche intuitive : câble USB, la bête est reconnue instantanément comme une clé USB et peut être utilisée comme telle : glisser-déposer (sauvegarde de fichiers avec carte SD 2Go).
  2. Installation du logiciel MobiPocket reader (soft compagnon de la machine) et import sans problème d’e-books gratuits au format MobiPocket (via un des nombreux sites d’e-books gratuits ou payants référencés dan le site –les e-books gratuits sont plutôt des grands classiques évidemment).
  3. Installation non moins facile des bouquins que j’ai achetés online, qui sont reconnus par le CyBook du premier coup. On peut recharger le bouquin s’il y a un problème.
  4. Le MobileRead Forum a des fils fort bien achalandés sur les différentes machines (Sony, Iliad, etc), dont un forum en français ; j’ai déjà participé à un apéro rencontre de possesseurs de CyBook ; très sympa et à suivre.
  5. De nombreux sites de téélchargements disponibles, gratuits (classiques) ou payants (nouveautés) –les prix sont parfois étranges… (un e-book au même prix que le papier ???).

Bon mais… LA LECTURE ?

Eh bien c’est exactement comme on dit dans la pub : c’est comme du papier, contraste etc. Impression bizarre au début quand on a l’habitude de lire sur un écran d’ordinateur : plus il y a de lumière et plus c’est lisible (comme du papier, quoi), la liseuse n’émet pas de lumière, donc on ne peut pas lire dans le noir. Bon.

On s’habitue vite à avoir 80 bouquins dans la poche (en fin, je…) –par défaut le CyBook peut en héberger 1000 de taille moyenne ! (le rêve). Avec la carte SD 2Go,  e,viron 3000 :-))).

On s’habitue aussi à pouvoir régler les paramètres à la volée : taille des caractères, par exemple. On peut aussi mettre des marque-pages. Très agréable et pratique.

Je charge mes journaux du matin et je les lis sur mon CyBook dans le bus (ça le fait!);
J’utilise les bookmarks pour naviguer dans un bouquin,

Choses que je ne sais pas (encore) faire :

  • -Lire des .pdf ni .html ni .doc ni .ppt, malgré ce que j’avais cru comprendre…
  • -Créer un bouquin avec MobiPocket creator : ça bugge sévère sur ma machine… C’est XP ou quoi ?
  • -Passer sur mon mac pour voir… bah.

(à suivre)

Nouveau look…

19 Fév 2009

…par Phu Ly, dont j’adore le travail…

Dolto

13 Fév 2009

« Les enfants, quand ils aiment leurs parents, essayent toujours de réparer les dommages dont les parents souffrent.[…] Souvent ils y laissent beaucoup de plumes »

Françoise Dolto

Approcher 60 ans

07 Fév 2009

Pensée de Sepulveda dans Libé d’aujourd’hui :

La vie en société devient étrange quand on approche les 60 ans : je parle de livres que les autres n’ont pas lus et les autres parlent de livres que je n’ai aucune envie de lire. »

Ben oui.

Belle question [en]

19 Jan 2009

Chez Fulghum (que j’apprécie de plus en plus):

He had a chance to consider something he had seen written on a restroom wall: “What if the question is not Why am I so infrequently the person I really want to be? – but Why do I so infrequently want to be the person I really am?”

[Et si la question n’était pas : pourquoi suis-je si peu souvent la personne que je veux vraiment être? Mais : pourquoi je veux si peu souvent être la personne que je suis vraiment?]


Trouvé dans un fil de discussion sur les e-books:

If a hammer can’t fix it, it’s clearly an electrical problem.

Le Dollar panique !

10 Oct 2008

Via mon ami Hervé, un dessin qui vaut mieux qu’un long discours…

Bangalore

31 Août 2008

Un resort de bon niveau (pour l’Inde), grand jardin et chambres confortables, avec les trucs qui font sentir tout de suite qu’on est « ailleurs »: le personnel omniprésent qui vous prend votre valise des mains pour la porter, vous branche votre PC, vous propose indéfiniment de l’eau; le café/ thé à base de lait (impossible d’avoir un café noir ni un thé noir!): les mainates qui font un bruit de sirène en rentrant au nid le soir et en partant du nid le matin (à la première heure: 4 ou 5h du mat’ quand même!);les grenouilles du bassin qui piapiattent à la tombée de la nuit; un vague tour en dehors du domaine me fait voir les mêmes échoppes qu’à Pondichéry, la même poussière et les mêmes vaches qui broutent les poubelles… ah.
Nouvelle expérience: deux nuits de tempête tropicale; impressionnant. Jamais vu tomber autant d’eau en aussi peu de temps; les allées se transforment en deux minutes en torrents de boue: j’étais arrivé avant que la pluie ne commence, au bar où j’avais rendez-vous avec le groupe…je les ai attendus une heure, le temps que la pluie cesse; on n’essaye même pas de marcher là-dedans.

Tokyo again…

23 Août 2008

*Une semaine bien remplie, avec quelques découvertes et confirmations; du boulot en perspective (il en faut).
*Mon passage rituel au grand Muji près du Printemps (ben oui) est toujours aussi fascinant… je pourrais repartir avec une valise pleine en plus de la mienne! j’ai trouvé 2-3 trucs sympas… Puis pélerinage non moins rituel chez Ito-Ya  (à Ginza), la plus belle papèterie que je connaisse; 6 étages de fournitures pour artistes, cahiers, agendas etc.  Je craque! Ma carte de crédit ne passe pas… une demie heure après la fermeture le bonhomme toujours en train de se battre, s’excuse profusément… ça finit par marcher, et je sors par la porte de service. On rigole. Apple store vite fait : le shuffle 1Go est à 36 €!!! (N. de D.).
*Tokyo n’arrête pas de changer: ça détruit ça reconstruit, plus gros plus grand plus cher…
*Très fier: j’arrive à prendre le métro tout seul comme un grand (on ne ricane pas dans le fond, je voudrais bien vous y voir) grande sensation de liberté; aujourd’hui, après avoir quitté Mitsuko après notre rituelle ballade d’après stage (déjeuner de nouilles ‘soba’ comme dans ‘Tampopo’ -à chaque fois je me marre quand j’entends les ‘ssslurp’ invraisemblables), j’ai baguenaudé un peu puis pris le chemin de retour, fier comme un petit banc de savoir prendre mon billet et de retrouver ma station (c’est ‘ShibaKoen‘ c’est à dire ‘le jardin de Shiba’, petit temple à côté de mon hôtel, ben oui).

Demain direction Bangalore (à suivre)

Idée intrigante proposée par des Finlandais: monter un site coopératif dans l’objectif de développer les techniques/ savoir faire pour convertir une voiture (à moteur à essence) en voiture électrique!? Trouvé ici, dans ce blog que je suis de plus en plus attentivement.

Je n’ai jamais compris à quoi d’utile servait Twitter; ça n’est pas ça qui va m’aider, j’ai l’impression…[la question suivante, ‘turellement, est « et est-ce que ça fait le café? »:-)]

Allez, je recommence (déjà publié en JUN07) :
Ça me trotte dans la tête depuis un moment : comment lancer une campagne sur le thème « Paris 2012 no J.O. », avec des actions:
  • auprès des hôtels, cafés et restaurants : accueil et offres spéciales « no-J.O. » (pas de T.V. dans les cafés s.v.p.),
  • auprès des musées, expos, concerts, attractions diverses : « cultivez-vous, profitez du calme; enfin des choses intéressantes à regarder! »,
  • avec des activités sympa en ville et ailleurs : visites guidées de Paris à vélo, ballades au Bois de Boulogne à cheval, location de patinettes sur les Champs Élysées… « Et si on se bougeait dans une belle ville –au lieu de regarder la télé » ?

Bon, c’est peut-être n’importe quoi…

Qu’en pensez-vous?

Dans un genre totalement différent à plus d’un titre, j’ai pensé à « Johnny got his gun » de Dalton Trumbo; c’est aussi fort, et finalement sur le même thème : contre la guerre, toutes les guerres…

L’utilisation de l’animation est parfaite; la dernière « scène » est…un coup de poing dans la figure.

(Salle comble, séance de 11h le matin, ce dimanche) Les lumières se sont rallumées au moment du générique; pas un bruit dans l’assistance pendant un long moment, puis chacun part en parlant bas …Un film mémorable.

J’ai eu récemment des problèmes de chargeur avec mon « vieil » ASUS M6… après recherche j’ai trouvé les 3 sites suivants :

http://www.100000volts.com/
http://www.batteriedeportable.com/
http://www.kingbattery.com/site_fr/index.asp

Le premier répond plus précisément à la demande (il trouve tout de suite « ASUS M6 »). Les prix sont parfois surprenants (la même batterie vendue 150 € [!!!] ici est à 110 € [quand même] là)…

Avez-vous d’autres adresses?

Denis Robert annonce dans son blog qu’il arrête… C’est un coup dur pour le journalisme d’investigation; c’est grâce à des types têtus, culottés et rigoureux comme lui qu’on peut découvrir des affaires comme Clearstream… Si on arrive à faire taire des gens comme ça, la presse papier a du mouron à se faire (encore plus que ce qu’on pensait). [via Yves Duel]

Chez mon ami Hervé:

Je ne sais plus qui avait prononcé cette phrase magnifique, il y  a quelques jours sur France Culture: l’uniformité est le double perverti de l’universel.

Pas mal…

J’ai trouvé ça dans « PingMag », blog tokyoïte que j’adore, et je trouve ça fabuleux ce qu’on peut inventer avec rien…

Réponse à Redeker

03 Juin 2008

C’est chez Yves Duel, et le lien marchait encore aujourd’hui.

Redeker est ce… type qui avait été menacé de mort après avoir déparlé de l’Islam. Bel article dans Libé il y a quelques jours.

Impression forte au cours d’un coaching : « la vérité n’est pas le contraire du mensonge ».

La vérité devrait pouvoir être indépendante de l’observateur; le mensonge est toujours porté par une/ des personne(s)… ou bien?

Jolie idée trouvée ici; pareil, ça sert à rien…

« Casse-toi… »

27 Fév 2008

Un recadrage simple et de bon goût…

Kaléidoscope

22 Fév 2008

C’est joli, et ça sert à rien.

Un outil tout simple pour les gens qui aiment citer dans leur blog… ça marche!

Un article dans CBC news (Canada) sur un matériau qui paraît prometteur…

Le don et le contrat

17 Fév 2008

Pensée curieuse au cours d’un coaching : « sans don, pas de contrat ».

S’il n’y a pas la possibilité du don (libre et gratuit), alors il n’y a pas de possibilité de contrat (dont la base est le consentement mutuel).

Je plonge dans « Le bonheur fou » de Giono (suite du « Hussard sur le toit », livre-culte) et j’y trouve ça :

– Nous voulons de la place au soleil,

– C’est normal, mon garçon –alors, fais du soleil au lieu de chercher à faire de la place.

;-)

Confiance dans la vie

06 Fév 2008

Pensée au cours d’un coaching : croire dans la vie c’est croire que quelque chose est possible.

Tant qu’on n’a pas perdu ça on n’a pas tout perdu (voir certains souvenirs de rescapés des camps).

Quand on a perdu ça on a tout perdu.

The road ahead [en]

06 Fév 2008

Trouvé chez Fulghum (j’y reviens de plus en plus) :

[…]A sign I had posted on my wall several years ago:

“NOTICE FROM THE MANAGEMENT: You have more tools and supplies and materials for the road ahead than you have road ahead.”

Underneath that sign I had added this thought a couple of years later:
“CODICIL: You have more unfinished projects for the road ahead than you have road ahead. Finish something.”

Vu au Balzac (75008) samedi, avec une violoniste Coréenne en intro (super), le premier film de K. que j’aie jamais vu; j’ai a-do-ré! C’est déjanté, logique, doux, finalement plutôt optimiste à sa manière… Je vous recommande ça vivement en cas de blues hivernal.

« Fumer… »

05 Fév 2008

Une petite citation vite fait :

Smoking is one of the leading causes of statistics

Fletcher Knebel

;-)

Un autre post utile, via ici :

What am I truly grateful for in my life?

Aim for five answers, and if you have trouble at first, ask yourself alternative probing questions such as:

What relationships do I have that others don’t?
What do I take for granted?
What freedoms, unique abilities, and options do I have that others don’t?
What advantages have I been given in life?
Which allies and supporters have helped me to get to where I am?

Bon, oui, je suis dans un mode plutôt méditatif ces jours-ci…

Exercices [en]

18 Jan 2008

Trouvé chez Fulghum (que j’adore) :

Here’s a task: write an outline for your autobiography. Try it. Begin simply. List each year you have lived on sheets of notebook paper, and then fill in the blanks. Where were you that year? What did you do? What do you remember?

[…]

Another way to go is to let your mind run loose in your memory bank. Forget about chronology. Try to think about all the beds you ever slept in. Or the first time you did anything important the first time – stayed home alone, kissed, drove a car, got a job. Or think of feelings of contentment – times in places where all was well, even for a short time.

Je m’y mets et peut-être je vous dirai…

Fuyez Doostang!

11 Jan 2008

Chez Tristan Nitot:

Doostang.com, concurrent de LinkedIn.com (qui est sérieux, lui) vous demande le mot de passe de votre compte Webmail (Gmail ou autre) et en profite pour spammer tous vos contacts en votre nom !!!! Bref, Doostang.com est à éviter comme la peste, et si vous recevez une invitation d’un ami à ce réseau, sachez qu’il y a de très fortes chances pour qu’elle ait été envoyée à son insu… ce qui est scandaleux.

A fuir absolument!

Je le crois pas !!!

Bonne année!

01 Jan 2008

Et mes meilleurs voeux pour une année pleine d’énergie, de sérénité et de satisfactions personnelles et professionnelles!

 Idées intrigantes par un auteur intrigant :

-What is the one goal, if completed, that could change everything?

-What is the most urgent thing right now that you feel you « must » or « should » do?

-Can you let the urgent « fail » — even for a day — to get to the next milestone with your potential lifechanging tasks?

-What’s been on your “to-do” list the longest? Start it first thing in the morning and don’t allow interruptions or lunch until you finish.

Jolie citation de Kurt Vonnegut Jr (mort en avril dernier) :

I asked my son Mark what he thought life was all about, and he said, “We are here to help each other get through this thing, whatever it is.” I think that says it best.

C’est là.

Take five :-))

22 Déc 2007

Bon sang que c’est bien!!!

Animation totalement réussie dans un clip japonais  (si vous avez aimé Wallace et Gromit…).

[Via Standblog]

“Success is the ability to go from failure to failure without loss of enthusiasm.”
Winston Churchill

Chez Assouline encore, cette phrase magnifique :

Un mot de Camus dans son dernier éditorial de Combat le 3 juin 1947 […] : “Qui ne se trompe pas, parlant tous les jours ?”

Décidément, Providence est une ville farouchement Hopper.

Ces derniers jours, alternances de temps gris et doux puis beau et froid; lumières de jour et de soir (ah, les lampes à abat-jour chez EH!) .

De la fenêtre de mon hôtel, je contemple en permanence un immeuble années 20, en béton imitant la pierre de taille; fenêtres à guillotine, colonnes, balustres et corniches, toit en ardoise, oeils de boeuf… c’est une annexe du City Hall.

Ce week-end, des lumières oubliées allumées font un tableau parfait: une applique en opaline éclaire faiblement un couloir (naturellement vide); à l’étage au-dessous, une suspension éclaire la banquette d’une salle d’attente aux murs verts, bois sombre et formes raides et arrondies; sur le côté, une rampe d’escalier projette une ombre nette sur les marches. [Je n’y pensais pas, mais on peut voir « Stairway at 48 rue de Lille », 1906].

Tout est là, immobile, en attente d’on ne sait quoi, le vide rendu encore plus frappant par l’absence de lumière à toute autre fenêtre de l’immeuble.

La nuit environnante fait ressortir la lumière pâle des fenêtres.

Regret de ne pas avoir un appareil photo.

A l’arrière plan, toujours le même gratte-ciel en béton (Bank of America, 1928) : une splendeur, des airs de forteresse Arts Nouveau, un étagement des volumes comme on n’en fait plus…

Belle citation de R.L. Stevenson, reprise par Pascal Quignard (que j’adore) [Chez Pierre Assouline, que je suis avec assiduité] :”Les enfants de parents qui s’aiment sont des orphelins”.

Tombé là-dessus tout à fait par hasard; ça a l’air fascinant (je suis par nature fasciné par l’Allemagne); en particulier une allusion en passant au rôle (déterminant?) des ébénistes allemands du Faubourg Saint Antoine dans la révolution de 1789 ?

Faut qu’j’aille voir ça !

Cliquez là et attendez quelques secondes… (c’est mieux avec le son!). Hilarant! [Via Pisani].

Article passionnant chez Pisani, du Monde. A creuser.

Bad surprise… :-/

28 Oct 2007

Allant à Boston par Air France, je me retrouve à Amsterdam par KLM, puis North West pour Boston… et je découvre que mon client m’a mis en économie pour Boston. Grrr.

Vacances ! :-)

03 Août 2007

Je suis en vacances jusqu’au 24AUG (stage de poterie puis bord de mer :-).

J’emporte de quoi lire et de quoi écrire…

Bon été.

Post hilarant [via Padawan, que je suis régulièrement] dans la tradition de l’Oulipo : un plan de métro de paris où toutes les stations de Métro voient leur nom remplacé par un anagramme… j’habite à « Désert égal »…

Explications sur ce site, que je ne connaissais pas.

Cf ce site ; il s’agit d’une consultation de l’Union Européenne sur l’utilisation des logiciels ; partant d’une position passée plutôt orientée logiciels libres, ils semblent en train de switcher vers Microsoft… prenez 6 minutes pour donner votre avis!

Le fond du seau ;-)

20 Juil 2007

Pensée profonde de Joël Ronez :

comme disait le poête : “c’est au fond du seau qu’on voit le mieux le fond du seau

une démo ahurissante [en],via un blog que je ne connaissais pas…l’influence subliminale dans toute sa splendeur, et par un maître! Chapeau l’artiste!

ticketbmcferrin.jpgTrès bonne soirée vendredi dernier à Stuttgart (après un de mes séminaires et en introduction à une visite à notre amie Margit, qui nous invitait –qu’elle en soit bénie) : concert de Bobby McFerrin avec sa « troupe » : 3 basses, 3 ténors, 3 altos [je sais on dit alti] et trois sopranos [je sais…].

Difficile à décrire ; on a bien notre ami Bobby tel qu’en lui-même, comme dans ses prestations en solo (« I’m my own walkman ») ou en partenariat (par exemple avec Yo Yo Ma) ; mais le choeur introduit aussi une variété de modes et de styles : des « tutti » à –donc—treize plein pot, aux soli [ben oui si j’veux] et duos divers; y compris des moments où McFerrin n’est pas en vedette.

Au début je suis resté très froid, impression de ‘fake’, impression de « regardez on vous invite chez nous et on joue comme si vous étiez pas là –wink-wink » ; un peu pris au dépourvu, d’ailleurs : je m’attendais au ‘maître’ en solo. Très bonne musique de toute façon, rythmée et vocalement impeccable.

Et puis petit à petit j’ai accroché (j’ai été accroché ?) : un duo ébouriffant de BMF avec un des ténors qui fait les percussions (à la voix) de façon ahurissante ; mais surtout une impression de complicité, de chaleur –et de prise de risque ; pas un n° bien rôdé ; des ruptures, des hésitations, des impros, des moment où on pense qu’ils se surprennent l’un l’autre ; un autre duo avec une soprano émouvante ; et on a tout d’un coup une valse musette, un limonaire (je me sens à la maison), des sons d’Europe centrale…ça danse comme jamais.

Joli gag/ clin d’œil quand il présente la troupe : les sopranos ; les altos, (grand sourire puis rire) : « the three tenors » (rires dans la salle) –il commence à chanter le grand air de Figaro ;-)

On voit aussi comment il donne la parole à chacun à son tour ; on entend les hommages et les influences (superbe séquence dans un ton d’Afrique du Sud) ; beaucoup d’humour ; une séquence culottée où il invite une personne (qui veut) de la salle pour jouer ‘avec’ le chœur, et ça marche pas mal (joli moment où deux se présentent dont l’un qui a 13 ans maximum ; pas le cœur de le renvoyer, et c’est parti à deux—triomphe naturellement).

Autre joli moment où l’une des basses joue avec le public et le fait chanter –et ça marche ; nous sommes en Allemagne, pensé-je à part moi ;-)

Moment très drôle –impression un peu grinçante—avec une parodie de musique militaire, de défilé…grosse rigolade sur petit fond de malaise.

Public très sympa, mélangé, ‘bon public’. Grand plaisir.

Si vous voyez ça annoncé près de chez vous, je vous incite à y aller ; étonnant et jubilatoire. Hautement recommandé.

 

 

Interview de M. Polac dans L’obs de cette semaine :

Q: Vous dites que la vie est faite de 99% d’illusions, vous dites aussi que vous avez perdu toutes vos illusions. Que reste-t-il?

R: Je garde une certaine prudence dans mon jugement car il est possible que n’aie rien compris […] .

C’est pas beau ça ?

J’ai tâtouillé quelques moments avant de trouver la bonne combinaison de scanner+wordpress+flickr, mais finalement c’est plutôt intuitif… bon j’aimerais bien que le texte se déroule autour de l’image mais ça viendra sans doute… Donc vous pouvez constater par vous-mêmes ici et tout ce que ça apporte à ma prose (qui en a bien besoin).

Un article intéressant sur le photovoltaïque « pratique », et un nouvel acteur dans le domaine.

Les chiffres cités sont ébouriffants : 3.200Mw d’électricité solaire en Allemagne et moins de 30 en France! (vous avez dit lobby nucléaire?).

Un topo [Blaise Aguera y Arcas: Jaw-dropping Photosynth demo]–et un produit sidérant! J’en veux un comme ça tout de suite !

A regarder sans faute. [via Yaniv Golan].

C’est ici et rien qu’en le lisant j’ai déjà appris une foule de choses! Hautement recommandé.

Un article qui m’a l’air complet et bien fait dans un blog que je fréquente de façon irrégulière; il peut intéresser ceux d’entre vous qui voudraient faciliter la vie sur le web pour des gens qui vivent sous des régimes pas très libéraux…

EN survolant, j’ai noté la possibilité de créer (simplement?) un VPN ??? (à suivre)

J’ai une nouvelle image pour mon entête ! C’est une photo que j’ai prise il y a 10 ans, sur la route de Dresdes… On avait trouvé une petite maison à louer l’après-midi même; là on va visiter Dresden bei Nacht; on a bu un petit Landwein (vin de pays; spécialité de blancs secs) très bien après avoir pas mal marché avec les biquets…

« J’ai vu samedi (avant de reprendre l’avion pour Paris) une superbe expo Hopper au Museum of Fine Arts de Boston… elles y sont toutes, les plus connues (Nighthawks, Shopsuey, Sunday morning…) et que c’est beau!!!

Mais ma découverte, surprise, stupéfaction, ce sont les aquarelles. C’est du scalpel, le regard pur, incisif, décidé; nu; difficile de décrire l’impression devant ces scènes qui –presque toutes– se retrouveront dans une toile à la peinture à l’huile…

Je me prends à regretter que ces aquarelles ne soient –presque toutes– ‘que’ des paysages et extérieurs (le paysage de Two Lights dans sa nature même, quand même!) ; que serait-ce, qu’aurait-ce été que d’avoir des aquarelles (préparatoires?) aux grandes scènes d’intérieur?…

Pourpre, violine, rose, orange, or, gris et bleu, violacé, Tyrien; bariolé; tragique et paisible.

Le coucher de soleil hier soir sur Providence était Hopper-issime : le ciel immense, la skyline en négatif sur la lumière horizontale; frontale; violente et douce.

Impossible de ne pas penser à E.H.; je ne retrouve pas les tableaux auxquels je pense (à suivre).  [C’est probablement Railroad sunset, 1929]

Beau billet de Joël Ronez [Cup Of tea Blog]; je signe (même si je ne suis pas de sa génération).

Après les impressionnistes, un coup de bus nous emmène près d’un lac superbe (croisières annulées bicose mauvais temps) ; donc solution de secours : un téléphérique très impressionnant qui nous fait franchir un col, puis survoler une région de fumerolles et solfatares (région volcanique, sources sulfureuses); dans le téléphérique, photos obligatoires : nos voisines demandent à Mitsuko de les prendre en photo; Mitsuko leur demande de nous prendre en photo; puis les voisines des voisines me demandent de les prendre en photo sur fond de montagne à fumerolles… le tout assorti de nombreux harigato, domo harigato, harigato gozaimas, chantonnants et comme psalmodiés…(= ‘merci’, en différentes versions et intensités).

Puis re-bus qui nous remmène à la gare; tortillard jusqu’à Tokyo (Shinjuku); ballade à pied pour retrouver un restaurant très sympa où Mitsuko veut m’emmener; au passage, très jolie boutique de papier et d’encens (cartes postales charmantes, très graphique; mais je viens de faire le plein d’impressionnistes).

Le restau est un yakitori de quartier : petites brochettes de poulet assorties de spécialités locales + bière Asahi et l’inévitable saké (bah…).

C’est sympa, un restau d’habitués :  familles, copines en goguette (les 2 à gauche de Mitsuko se sont descendu 4 pots de saké depuis qu’on est là, et elles commencent à osciller entre bégayage et songerie somnolente…) , hommes seuls qui lisent le journal.

On a encore un bon moment pour bavarder et se dire au revoir (je repars le lendemain et on ne se verra pas d’ici là), et finalement Mitsuko me pose au métro ‘Imperial Palace’, vérifie bien que je prends la bonne direction et que je sais le nom de ‘ma’ station (Mita, qui donne son nom à la Mita Line…juste après Hibakoèn, c’est pas dur) et que je me souviens que la sortie est celle de la NEC Tower (il faudra que je revienne sur la NEC Tower un de ces jours).

Et donc retour à mon hôtel; bagages (bourrés avec les cadeaux pour les enfants); le lendemain lever 6h pour attraper le bus de 6h35 qui me met à l’aéroport à 8h30… à nous Paris.

(Mystère renouvelé : comment se fait-il que nous ayons à chaque fois tellement de choses à nous raconter, Mitsuko et moi, alors que nous sommes si différents et si lointains; peut-être déjà parce qu’on se voit si peu…).

C’est ici, et c’est superbe! (via le K-Blog, latürnisch)

(Le titre est un clin d’oeil à un blog tokyoïte que j’adore).

Je suis à Tokyo depuis lundi (ouf, je rentre demain après 15 jours dehors –Corée+Japon– et avoir animé 11 jours d’affilée…ouch!).

Donc, ce samedi, ma copine Mitsuko (DRH de la boîte pour qui je bosse depuis un moment, et que je ballade de temps en temps à Paris) m’a concocté un programme aux petits oignons (la veille au téléphone, quand je lui fais part de mon intention d’aller faire du shopping ce samedi, elle me dit « du shopping? Au lieu d’aller à Hakone? » Avec l’accent sur ‘Hakone’… donc yavait de l’enjeu) (bon j’ai été faire mon shopping hier soir sur Ginza et autour : Ito Ya, la plus belle papèterie que je connaisse, 7 étages de rêve pour les amateurs de papier et de crayons; l’Apple store–l’iPod Shuffle à 60 € au lieu de 89 à Paris; plus le Muji près du Printemps : de la taille d’une FNAC, plein de trucs qu’on n’a pas à Paris… c’est futile, j’adore).

Donc ce matin (samedi, quand même) rendez-vous à mon hôtel à 9h, direction Shinkansen (cérémonie de prise des billets etc.) une demi heure de super-rapide, puis un tortillard et nous y voili : une sorte de parc naturel dans une région volcanique.

On prend un tortillard de degré deux, qui monte à flanc de montagne en repartant de temps en temps en marche arrière (mais vers le haut) bicose yaurait pas la place de faire des épingles à cheveux.

C’est rempli de japonais plus vrais que nature; chaque arrêt comporte un lot d’annonces pour les attractions locales : un jardin botanique, un musée archéologique consacré à la région…

On continue. Mitsuko veut m’emmener au musée Pola, qui a de belles collections de pâtes verre (Gallé, D aum et Tiffany) et des impressionnistes sympas.

On commence par déjeuner à la cafèt’ du musée (une cuisse de poulet avec des baguettes, je cale et je prends fourchette et couteau).

Tour à la boutique du musée (cartes postales) et on se décide pour les collections; des Daum hideux, des Gallé divers… mais les impressionnistes sont de toute beauté (y compris des gens dont je n’ai jamais entendu parler…Guillaume Martin ? Un pointilliste de toute première force).

C’est pas fini (à suivre).

Et d’abord, comment appelle-t-on les habitants de Séoul, hm ?

Je suis ici depuis hier ; quelques heures de ballades à pied, quelques images dans la tête. De toutes façons je n’en verrai guère plus : séminaire, taxi, aéroport et avion…mais quand même. Impressions.

La dame d’un certain âge, très belle et très élégante –tailleur années 30 et talons hauts—qui me dépasse à petits pas précis, pressés, pètants (la secrétaire dans « Mon oncle ») –et qui, en me dépassant, se racle la gorge, renifle comme un lavabo qui se débouche et lâche un molard XXL, avec force et précision (je passe sur les aspects les plus croustillants de la chose) ; tout ça ‘without missing a beat’ comme on dirait en english ; traduire par ‘sans solution de continuité’ ? Mh, je le sens pas, là.

Les restaurants de poisson, omniprésents, avec les aquariums à même le trottoir : les crabes maousse, araignées aux pattes infinies ; les plies empilées au fond, en tas comme des feuilles mortes ; des espèces de gros escargots de mer ; et le plus beau, les holothuries (« concombres de mer »;mais ce ne sont pas des légumes)  : il faut imaginer un plein aquarium de bites énormes, roses et lisses, qui s’agitent vaguement dans l’eau, se plient et se déplient languissamment –c’est hilarant et obscène—et la question ‘turellement c’est ‘mais comment qu’ça s’mange ?’…

On voit toutes sortes de poissons ; beaucoup d’anguilles ; un tas d’autres que je n’identifie pas ; et des trucs surprenants : quelque part un petit bocal de scatophagus argus, poisson fort recherché des aquariophiles d’eau de mer ou d’eau saumâtre…

À ce moment, un flashback inattendu : sur un menu à Tel Aviv, il y a quelques années, la carte proposait des « veal tonsils »—j’avais bien aimé l’idée des « amygdales de veau », ça change du ‘ris’ finalement un peu faux cul, non ? (anatomiquement c’est inexact, le ris c’est l’hypophyse le thymus, je crois bien).

Ailleurs, un petit poulpe misérable, tout seul au milieu d’un gros aquarium, immobile ; je lui trouve un air sidéré, frileux (il finira en beignet –j’ai goûté, c’est très bon).

Il y a aussi le ‘local English’ –j’aurais pu ouvrir une rubrique rien que là-dessus au cours de mes pérégrinations… ici j’ai vu un « Cockateil Bar » de toute beauté…

Autre image forte (dimanche soir, moment d’intense activité) les ‘corean barbecues’ sont au centre d’une chaîne de production fascinante : de jour, on voit essentiellement des étendues de parquet, avec de place en place des petites tables basses (vraiment basses : 60 cm maximum) rondes, avec au centre un trou rond avec un couvercle. (dans les restaus plus huppés, il y a un gros tube annelé, genre flexible de cheminée, qui pend au milieu, au dessus du trou ; c’est l’extracteur d’air ; ça sent fort). Sous le couvercle se trouve un petit braséro très simple : une casserole en métal munie à quelques centimètres du fond d’un plaque trouée (pour la circulation d’air et la récupération des cendres).

À l’extérieur (dans la rue) on a des petites usines à braise : un poêle ouvert en bas, qu’on recharge à feu continu, par le haut, de drôles de petits charbons en forme d’écrous de 5 cm de haut ; et dont les ravitailleurs retirent des charbons ardents, au fur et à mesure, pour remplir vite-vite les braséros, et les livrer vite-vite dans les restaus, au centre des tables, un grille posée dessus, et voilà le gril prêt à fonctionner.

C’est un mouvement ininterrompu, circulaire, hypnotique : des braséros vides qui vont vers la ‘centrale’ aux braséros pleins qui vont vers les salles –imaginez ça le soir, dans les lumières électriques des néons—et entre deux, les grilles sont sorties, récurées et retournées sur les tables. Ça chôme pas.

Ce qu’on voit en premier, par les portes grandes ouvertes sur la rue, c’est la montagne de pompes à l’entrée (on se déchausse et on s’assoit par terre) : Puma-Nike-Reebok-Adidas, mais comment ils font pour pas se planter en les reprenant ?

À part ça, à midi, mon client m’a amené dans un restaurant ‘italien’ !

Eloge de l’erreur

29 Mar 2007

« Tout autant que le prodige suscite notre admiration, l’enfant maladroit se fait aimer par ses erreurs et nous met sur la voie de l’action juste… » (proverbe soufi)

Dans un blog que je découvre avec intérêt, un post rigolo-sérieux

Une démo époustouflante [via Standblog] pour un nouvel interface graphique (je veux le même ;-). Mais à quoi ça sert ?

C’est ici [via un blog que je ne connaissais pas encore] et c’est vachement bien ! Et il a –lui– la courtoisie de citer Florence Nibart-Devouard qu’un récent pignouf traitait par le mépris…

Trouvé ça [via acessoweb] ; c’est bête et ça me fait rire.

Une idée géniale, il faudra suivre la mise en oeuvre réelle, mais ça paraît tellement évident ! [via TechCrunch en français]

Un post inventif et très drôle (mais pas seulement) sur le principal concurrent de ‘Second Life’, ‘Real Life’ ;-)

Extraits :

On a écrit des volumes et des volumes à propos de ‘la vie réelle’, le jeu massivement multijoueurs en ligne le plus accessible et le plus reconnu à ce jour. Il comprend des personnages crédibles, rempli de charme renouvelé, et des difficultés nombreuses autant que de variété, ‘la vie réelle’ est à recommender absolument à ceux que les jeux stéréotypés ennuient –de pâles imitations d’un original très couru. Un jeu qui s’adresse à tout le monde, en fait..


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‘La vie réelle’ n’est pas sans reproche. Par une des décision des plus étranges du concepteur, pour une raison quelconque, vous n’avez pas le choix de déterminer lelieu d’apparition de votre personnage, ni son apparence, ni son sexe, qui sont tous choisis à votre place, apparemment au hasard.[…]

‘La vie réelle’ présente un système super où les débutants seront automatiquement guidés à travers les premiers niveaux par un ou plusieurs personnages appelés « parents » qui choississent de prendre le débutant sous leur aile. C’est un système super, en ce que ces personnages plus âgés, plus expérimentés récoltent leurs propres bénéfices en prenant soin de guider le débutant. Ce système a naturellement des inconvénients –quelque fois vous rencontrerez des parents inadaptés, qui fuient leurs responsabilités, ou pire, qui paraissent heureux de persécuter le débutant […]

Tout est de la même veine!!!

Post décisif à l’attention des touristes étrangers, sur les comportements de survie dans le métro/RER ;-) J’ai presqu’envie de mettre un lien dans Wikitravel, à la page Paris

Très très bien vu mais… en quoi est-ce spécifiquement parisien ? (on aurait les mêmes choses à Londres ou à New York?)

Un site canadien hallucinant [via Accessoweb] avec tous-tous-tous les outils de recherche possibles (quelques uns spécifiquement canadiens)… indispensable !

[Update] Vous y trouverez en particulier « le grand dictionnaire » ( français et français-anglais) spécialisé dans les vocabulaires techniques de toutes sortes (je m’en sers depuis longtemps pour les termes de menuiserie, par exemple).

Très joli recadrage de mon ami Hervé K.

Une remarque de Y.D. me fait réaliser que pour commenter sur ce blog il vous était demandé de vous enregistrer… Je ne me souviens pas d’avoir jamais demandé ce bazar, mais bon, ça y est c’est réparé! Les commentaires sur ce blog sont libres. Ah mais.

Chronique dans le monde d’aujourd’hui. Où l’on voit que Francis Marmande est plus compétent en jazz et en tauromachie qu’en « nouvelles » technologies…On voudrait se faire traiter de vieux c… qu’on ne s’y prendrait pas autrement! C’est fielleux, méprisant, fumeux, macho, inexact et au-dessous de tout pour l’argumentation…

Et ne pas citer la source avec autant de constance (le portrait de ladite dame au dos d’un récent Libé), ça ajoute un petit côté mesquin que y’en avait pas besoin!!! (les mots me manquent).

Et c’est Le Monde qui publie ça. Chapeau le « journal de référence » !

Ce… truc pourrait servir de contre-exemple parfait à ce que permet wikipédia ! Tiens je me lance : qui sait comment ouvrir une page dans wikipédia, titrée « Mme Wikiwiki » pour réécrire à toute allure le poulet en question avec des informations exactes (et un ton courtois)… chiche ?

La réponse –inévitable– est ici.